SOURCES DE CONVICTIONS I

 

Témoignages de torturés rendus publics et accessibles aux autorités politiques, militaires et judiciaires dans le cours de la guerre d’Algérie.

Liste témoin, parmi des centaines de documents et témoignages publiés.

 

 

1955

 

28 janvier 1955 : Lettre de Ghedifi ben Ali à Me Henri Douzon, avocat à la Cour de Paris

« Ils m’ont ligoté les mains et les pieds avec un grand et large chiffon, et m’ayant passé un manche en bois entre les mains et les pieds, ils m’ont mis dans la baignoire, mon corps à moitié submergé dans l’eau, un inspecteur tenant le manche en bois placé sur les deux côtés de la baignoire et l’autre m’enfonçant ma tête au fond de la baignoire jusqu’à l’étouffement total. »

 

2 février 1955 : Plainte de Messaoudi Zitouni au Président de la Cour d’Appel d’Alger, lue par Pierre Fayet, député communiste à la Tribune de l’Assemblée nationale.

« J’ai passé sept jours de détention illégale, dont cinq à la villa Maheidine, dans une atmosphère de terreur accentuée par la surveillance féroce de CRS, armés jusqu’aux dents et chauffés à blanc contre nous. J’ai subi deux séances de baignoire pour me faire dire des choses que j’ignorais. De plus j’ai été l’objet de nombreuses brutalités. »

 

5 septembre 1955 : Lettre d’Amar Mechrouk à Me Pierre Braun

« J’ai été arrêté chez moi le 11 janvier 1955 « puis j’ai été dirigé à Tizi Ouzou où j’ai resté sept jours dans les locaux de la police et ou j’ai subis plusieurs sortes de tortures ; Électricité, tuyau, bassin, coups de pieds, de poings. Les policiers m’ont frappé dans les parties fragiles. »

 

1956

 

24 janvier 1956 : Lettre d’Ahmed Feddali, publiée dans L’Humanité

« Transporté à la police mobile de Tizi Ouzou. Là, nouvelles consignes. Pas d’eau, pas de nourriture ni de sommeil et surtout défense de s’asseoir. Rester debout, pieds nus (ils étaient en sang), pendant 10 heures face à la lumière électrique. »

 

19 juin 1956 : Premières exécutions capitales, il

Il y aurait eu 222 condamnés à mort exécutées, dont 36 en France 16 à Lyon (Montluc), 6 à Marseille (Baumettes), 5 à Lille (Loos), 4 à Rennes, 3 à Metz, 1 à Douai, 1 à Paris (La Santé).

142 l’ont été sous la IVe République, 80 sous la Ve

Un Français, Fernand Iveton, a été décapité après les refus de la grâce présidentielle.

Dernières exécutions capitales, décembre 1960.

 

4 octobre 1956 : Rapport de Gabrielle Benichou Gimenez remis à son avocat

« J’étais courageuse, sûr de moi ayant déjà subi en 1941, 4 jours et 4 nuits de tortures, d’où j’étais sortie toute défigurée, ayant subi la flagellation, la douche glacée en plein hiver, des coups de poing, des gifles, et n’ayant pas dit un mot. J’ai hélas dû déchanter. Après 11 heures de ces tortures, je ne tenais plus le coup. »

 

14 octobre 1956 : Rapport de Blanche Moine-Masson remis à son avocat

« Mardi, dès 7h30, on me remit sur la table en me disant : on va rigoler aujourd’hui, tu parleras, on s’en charge. Après m’avoir installée mise nue et installée sur la table, l’électricité reprit, mais cette fois sur les seins, la gorge, les bras, le ventre, les douleurs étaient intolérables. »

 

26, septembre 1956 : Lettre du Bachaga Mohamed Bouchehata adressée au Ministre résident Robert Lacoste,

La lettre lue par André Tourné, député communiste, à la Tribune de l’Assemblée nationale le 26 septembre 1957, se conclut par ces mots :

« Il semble que, pour certains de ses exécutants, la pacification soit synonyme de politique d’extermination et que la paix qu’ils entendent faire régner dans une malheureuse Algérie, soit celle des ‘‘cimetières’’. »

 

7 décembre 1956 : Lettre d’un groupe de militants FLN aux membres de la Commission d’enquête parlementaire à Oran. La lettre donne les noms de 6 militants morts sous la torture et de 4 militantes et 41 militants torturés.

 

1957

 

Mars 1957 : Camp de Paul-Cazelles, témoignage d’un Algérien qui y a été interné.

Ce témoignage, faisant état de violences et de tortures, a été publié et diffusé par une voie « officielle », le S.A.S. d’Orléansville. Les Sections Administratives Spécialisées (SAS) avait pour rôle de gagner idéologiquement à la cause de la France les populations algériennes, la répression dans les camps de regroupement entrave leur activité.

 

2 avril 1957 : Lettre collective des internés du camp d’Arcole au Président du Conseil Guy Mollet et au Ministre résident Robert Lacoste

« Samedi 30 mars des G.M.P.R. armés de mitraillettes, fusils et matraques... ont envahi le camp fermant portes et fenêtres et se plaçant devant chaque issue avec la consigne de ne laisser sortir aucun détenu. Ces dispositions prises, le signal d’assaut fut donné. Cernés entre les lits superposés, ou surpris dans leur sommeil, les malades, les vieux, tous les internés sans exception, subirent durant deux heures les pires traitements... Sur les 256 internés, 40 ont été conduits hors du camp, dont beaucoup dans un état grave. »

 

9 avril 1957 : Plainte déposée par Eliane Gautron, publié dans Témoignages et Documents, janvier 1958.

« On me fit monter sur un tonneau et le lieutenant Jean me lia les poignets ensemble derrière le dos avec des chiffons. Il les fixa à la corde du plafond, puis il me fit basculer brutalement du tonneau. Je dis un tourbillon et j’eu l’impression d’avoir les bras arrachés des épaules... On me fit alors passer le courant électrique à l’oreille, sur la nuque, sur le bras gauche, en m’aspergeant tout le corps avec des seaux d’eau. »

 

10 avril 1957 : Lettre adressée par les détenues Jacqueline Guerroudj, Chamaqui, Dansar, Cheik, Suzanne Flamand, Meriem Belmihoud, Fadil Mesli, Safia Bazi, Jocelyne Chatain, Djohor Akrou, Bayu Hocine au Garde des Sceaux, au Procureur général près de la Cour d’Appel et au Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Alger.

« Ces agissements monstrueux auraient lieu notamment aux endroits suivants : Police judiciaire, Défense et Surveillance du Territoire, villa Sésini (boulevard Laurent-Pichet), Stade municipal, sous-sol de la nouvelle Mairie, Diar es Saada, Maisons préfabriquées boulevard Thiers, Hydra (bérets rouges), villa Boulevard Galliéni en face du restaurant Le Serin (bérets verts), Balcon Saint-Raphaël (bérets rouges), Coléa, Birouta, Crescia, et nombreux autres lieux, villa Panorama, Boulevard Bru (béret verts). » Lettre publiéé dans L’affaire des Enseignants d’Alger

 

Avril 1957 : Lettre de Zahia Orif Hamdad au Procureur général d’Alger, Jean Reliquet.

« Ils m’appuyaient fort sur l’estomac, avec un poids ; ils mirent l’électricité bien plus fort sur le bas-ventre ; ils me rattachèrent en serrant plus fort et me passèrent partout sur les épaules, les bras, les cuisses, le dos le courant électrique. Je me sentis portée et jetée dans l’herbe humide, et avec un bâton ils me flagellèrent. »

 

23 mai 1957 : Lettre de Mohamed Tabra au professeur André Mandouze, publié dans France Observateur, 4 juillet 1957.

« Ils ont commencé à m’appliquer des fils électriques dans le dos, aux reins et dans tout le corps. Puis ils ont commencé à manœuvrer. Moi, je n’ai pu supporter la douleur, alors j’ai crié et je suis tombé à terre, à moitié évanoui. Même alors que j’étais à terre, ils ont continué à m’appliquer les fils aux parties génitales et dans tout le corps. »

 

1er juin 1957 : Les activités d’un parlementaire français, Jean-Marie Le Pen

Témoignages de tortures à la villa des Roses et à la villa Sésini par le lieutenant Le Pen, Résistance algérienne n° 12 et Hafid Keramane, La Pacification, La Cité-Éditeur, 1960.

 

Octobre 1957 : Georges Arnaud, Jacques Vergès, Pour Djamila Bouhired, publié par Les Éditions de Minuit.

Le livre dénonce les tortures subies par Djamila Bouhired. Condamnée à mort. À la suite d’une intense campagne en France et de l’émotion suscitée hors de France, Djamia Bouhired a vu sa peine commuée en détention.

 

Octobre (?) 1957 : Lettre de Hour Kabir au Procureur de la République de Lyon,

« Retenu dans les locaux à Vauban... nous avons subis les sévices les plus atroces et les plus barbares qui rappellent tristement certaines méthodes employées par les nazis en 1940-1942 à Lyon même sur la personne de patriotes français entre-autres : supplice de la baignoire, applications électriques sur tout le corps, en particulier sur les parties génitales. Pour terminer cette séance, nous avons marché longuement les pieds chaussés de brodequins à l’intérieur desquels des pointes acérées nous transperçaient les pieds. » publié dans Hafid Keramane, La Pacification, La Cité-Éditeur, 1960

 

1957 : Témoignage sur le Centre de tri et de transit de Ben Aknoun,

« Les récits des sévices affluaient. B.F. subit le courant, la baignoire, on lui enfonça un bâton dans le vagin... Plusieurs jeunes filles avaient été violées. Ils firent asseoir D.A. sur un goulot de bouteille brisé. Elle reçut du courant dans les gencives qui saignaient encore. »

Témoignages et Documents, décembre 1959.

 

1958

 

La villa Sésini, centre de torture à Alger,

 

Témoignage de Denise Walbert, assistante sociale, jugée lors du procès des « libéraux ». Succédant aux coups et précédant la torture, ellle entend : « Tu es entre nos mains, ni avocat, ni juge d’instruction. Tu peux appeler, personne ne t’entend. Tu vas mourir, on ne saura jamais où tu es passé. Publié dans Témoignages et Documents, janvier 1958

 

12 février 1958 : Henri Alleg, La Question, édité par les Éditions de Minuit.

Le livre est saisi le 27 mars 1958. Les noms des tortionnaires sont, dans la première édition, mentionnés par des initiales. Le 18 février 1958, une brochure du Comité Audin rend publics leurs noms. Entre le 21 février et le 15 mars 1958 : L’Humanité, Libération, L’Express, France Observateur (avec le nom des tortionnaires, l’hebdomadaire est saisi), Le Monde, Le Canard enchaîné (lisible avec une loupe), Témoignages et Documents, publient des extraits ou intégralement La Question. Livre témoin, dans les mois qui suivent, il est traduit et publié dans quinze pays.

 

3 septembre 1958 : Lettre de Hocine Bouziane au Président du Tribunal militaire de Paris.

« Remis en fin de compte, aux inspecteurs de la Préfecture de la Seine. J’ai subi, dans les locaux de cette Préfecture, de violents interrogatoires dirigés par 6 ou 7 policiers, qui exigeaient des aveux sur les attentats commis le veille. Ces derniers ont fait usage de tous les moyens disponibles ; c’est-à-dire : coups de pied, de poing, étranglement, torsion des membres, etc. Ces « séances » se sont poursuivies à une

demi-heure d’intervalle chacune pendant deux jours. »

Publié dans H. Keramane, La Pacification, 1960

 

21 octobre 1958 : Plainte de Djilali Semmoud, adressée au Procureur de la République, Lyon,

« Conduit ensuite rue Vauban est mis à nu, certains le tenaient les mains pendant que d’autres m’appliquaient un fil électrique branché sur le courant ; sur les pieds, la verge, l’anus et dans le dos. Puis, toujours nu, on m’a fait placer à genoux pendant plusieurs heures de suite, en tenant une chaise au-dessus de ma tête. Lorsque je lâchais la chaise,

j’étais frappé sur la tête à coup de matraque. »

Publié dans H. Keramane, La Pacification, 1960

 

1959

 

13 mai 1959, Plainte de Mohamed Lounis lue par son avocat à l’audience du tribunal militaire de Paris.

« Le 19 décembre, lorsque on me fit remonter dans le bureau pour me frapper j’entendis ces mots : ‘‘Amenez son cousin dans le bureau d’â côté.’’ Et puis la voix de mon cousin : ‘‘Vous n’avez pas le droit !’’ Et puis, pendant au moins une heure des cris atroces...Transféré au Dépôt. Un ami de mon cousin que j’y rencontrais m’apprit que Paris Presse avait annoncé le 21 décembre que mon cousin s’était suicidé le 20 au commissariat central de Versailles. »

Publiée dans L’Humanité, 14 mai 1959

 

Juin 1959 : Bachir Boumaza, Mustapha Francis, Benaïssa Souami, Abd-el-kader Belhadj, Mustapha Khebaïli, La Gangrène, édité par les Éditions de Minuit.

Le livre est saisi le 19 juin 1956, il est publié dans Témoignages et Documents et réédité par La Cité-Éditeur. Les témoignages révèlent les tortures subies par des étudiants algériens en France.

 

Octobre 1959 : Rapport d’Abdelmajid Ali Yahia, sur le camp de Bossuet, 10 septembre 1959,

« Les internés, au nombre de 1500, eurent alors recours à l’arme du détenu politique, c’est-à-dire la grève de la faim (rien ne pouvant les faire plier). Les « hébergés » qui se trouvaient dans la cour furent bastonnés avec des casse- têtes. Pour échapper au massacre, ceux qui pouvaient tenir debout regagnèrent les baraquements d’où ils furent délogés au moyen de bombes lacrymogènes. Contraints de sortir un à un les mains en l’air, ils se trouvèrent en face d’une haie de CRS... Le bilan du désastre fut celui-ci, 400 blessés, dont 2 perdirent un œil et 2 autres, eurent les testicules écrasés. »

Les Temps Modernes, octobre 1959

 

8 octobre 1959 : Lettre de Jean Farrugia adressée à ses anciens camarades de la Résistance française. Publiée dans L’Express.

« Transféré d’Algérie le 1er juin 1959, avec d’autres compagnons condamnés comme moi pour avoir lutté pour l’indépendance de notre pays, je ne peux m’empêcher maintenant que les circonstances le permettent de dénoncer à l’opinion française et internationale en général, ainsi qu’à tous mes anciens camarades de la Résistance française en particulier, le régime de terreur exercé dans les bagnes algériens... Dans une certaine mesure, ces bagnes n’ont rien à envier à ceux que vous avez, comme moi, connu du temps de la Résistance et de

la déportation. »

Jean Farrugia était le matricule 77.721, au camp de Dachau.

 

1960

 

1960 : Mustapha G (Mohamed Khemisti), Barberousse, préface de Vercors, édté par les éditions Pierre-Jean Oswald.

Dans ce livre Mohamed Khemisti, dirigeant de l’UGEMA, arrêté le 12 novembre 1957 à la suite de l’ordre de grève générale des étudiants algériens, fait le récit de son transfert à la prison de Barberousse où furent détenus et guillotinés Ahmed Zabana, Abdelkader Ferradj, Fernand Iveton, Aberrhamane Taleb et torturés : Djamila Bouhired, Zorah Drif, Annie Steiner, Anna Greki, Henri Alleg.

 

Mai 1960, Djamal Amrani, Le Témoin, édité par les Éditions de Minuit.

Son père, mutilé de guerre, se dressant au son de La Marseillaise, malgré ses blessures et ses décorations, meurt à 78 ans sous les coups des parachutistes, son frère est abattu lors d’une corvée de bois, son beau-frère, Ali Boumendjel est « suicidé », Djamal Amrani lui aussi est arrêté et torturé.

 

8 août 1960. Procès-verbal d’interrogatoire de Moussa Boutaghane lors d’un transfert de justice à la ferme Ameziane.

« J’ai ensuite été allongé sur un lit de camp dans un local, j’étais toujours complètement nu et l’on m’a fait passer dans le corps un courant électrique. Par la suite...l’on m’a ficelé sur une perche passée derrière mes genoux et suspendu entre deux tréteaux ; dans cette position l’on faisait tourner la perche. Puis on m’attaché d’une par les jarrets ; d’autres part les deux bras derrière le cou et ce avec un chèche et lorsque je résistais et me débattais le chèche m’étranglait. »

Archives du CRA

 

22 novembre 1960 : Zohra Drif, La mort de mes frères, édité par les Éditions François Maspero, le livre est saisi.

Arrêtée le 22 septembre 1957 avec Yacef Saadi, responsable de la Zone Autonome d’Alger, Zohra Drif était présente lors des rencontres entre Germaine Tillion et Yacef Saadi, incarcérée à la prison de Barberousse elle est condamnée à 20 ans de travaux forcés.

 

1961

 

2 mars 1961 : « Au dossier de l’affaire des Harkis, deux Algériens témoignent »,

« Les harkis m’ont emmené rue de la Goutte-d’Or, descendu dans la cave, déshabillé, ligoté avec des cordes à une vieille porte qui était couchée sur le sol avec des graviers dessus qui m’entraient dans la peau... Quand on est bien serré comme cela, ils vous versent sur le nez et la bouche de l’eau avec une bouteille. Si tu respires, l’eau entre dans

tes poumons ? Si tu veux la rejeter, le chiffon t’empêche... pendant ce temps, les harkis me frappaient avec leurs bottes et marchaient sur moi

Publié dans L’Humanité

 

Avril 1961 : Henri Alleg, Prisonniers de guerre, Édité par les Éditions de Minuit

Henri Alleg fait le récit des trois années qu’il a passées avec ses compagnons en prévention à la prison civile d’Alger jusqu’à son procès où il est condamné à 10 ans de prison.

 

1961 : Abdelhamid Benzine, Le Camp, édité par les Éditions sociales

« Hamid » est arrêté, ayant échappé à l’exécution sommaire, torturé dans les prisons de Tlemcen et Oran, il est condamné à 20 ans de travaux forcés, il est transféré au bagne disciplinaire de Lambèse...

 

1962

 

23 janvier 1962 ; Gisèle Halimi, préface de Simone de Beauvoir, Djamila Boupacha, édité par les Éditions Gallimard

Arrêtée dans la nuit du 10 au 11 février 1960, violée et torturée à la prison de Berberousse, Djamila Boupacha passe aux aveux. Jugée à Paris, Simone de Beauvoir publie dans le monde une tribune Pour Djamila Boupacha. Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, Elsa Triolet, Gabriel Marcel, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Aimé Césaire, Germaine Tillion... créent un comité de soutien, le tribunal prononce un « non-lieu».

 

1962 : Moussa Lachtar, La guillotine, le journal d’un condamné à mort, édité par les Éditions François Maspero

Emprisonné à Montluc, torturé, jugé au tribunal de Montluc qui siège à côté de l’échafaud, Moussa Lachtar est condamné à mort.